Stage Bandjougou Coulibaly – 15/16 septembre 2018

Oyez! oyez!
Cela fait des années qu’on rêêêve de les faire venir en stage pour que vous puissiez les « découvrir »….. et bien les voici les voilà : le 15 et 16 septembre stage de danse malienne avec Badjougou Coulibaly accompagné par Bourama Diabaté (au doum) et « petit »Adama Diarra au djembé !!!!!
 
Nombre d’entre vous ont déjà eu l’occasion de les rencontrer lors de stages à quimper notamment. Pour celles et ceux qui ne les connaissent pas encore c’est, en résumé et pour faire simple, la crème des artistes maliens (et bah oui, rien que ça ;-)) !!!!!
 
Petite présentation  de chacun:
Bandjougou Coulibaly :
Danseur, Chorégraphe et musicien.
Maître de la danse malienne.
Né à Bamako au Mali, Brahima Dit Bandjougou Coulibaly découvre et s’initie à la danse, la musique et le chant dès son plus jeune âge au côté de son frère danseur, chanteur et musicien Karim Coulibaly.Formé au sein de la célèbre troupe District à Bamako, il fait une fulgurante carrière dans le ballet Kélété ainsi que dans les ballets Babemba, Chemins de Fer de Bamako, Kati et Foura.
C’est en 1996 qu’il est recruté par le Ballet National du Mali comme danseur, ce qui lui permettra de partager son talent et son amour de la danse hors de son pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Bénin, Niger, Sénégal, Ghana, Europe, Maghreb etc.).Avec le désir de partager son art, il quitte le Mali pour l’Europe. Pour son enseignement Brahima Dit Bandjougou puise dans les racines traditionnelles tout en y mêlant ses propres arrangements chorégraphiques et son style personnel qui l’a rendu célèbre dans la communauté artistique du Mali.

 
« petit »Adama Diarra:
Originaire

 de Bouaké en Côte d’Ivoire, Adama Diarra, surnommé « Petit Adama », est considéré très tôt comme un virtuose du djembé. A 12 ans, il est repéré par le regrété Soungalo Coulibaly, qui l’intègre dans son groupe en tant que soliste et auprès de qui il passera toute son adolescence. Depuis son arrivée à Bamako au Mali en 1993, ses qualités de musicien multiinstrumentiste (djembé, dundun, guitare, balafon, kora, n’goni) et d’arrangeurs lui ont valu d’être sollicité par les plus grands noms de la scène malienne : Babani Koné, Amy Koïta, Kandia Kouyaté, Kassé Mady Diabaté, Basékou Kouyaté, Djelimady Tounkara ou encore Cheick Tidiane Seck. Plus récemment, Dee Dee Bridgewater a fait appel à lui pour faire partie intégrante de la formation malienne qui l’entoure dans son dernier opus RED EARTH – A malian journey (DDB Records 2007) et qui l’accompagnera dans sa prochaine tournée mondiale. Adama nous fait également découvrir ses talents d’auteur-compositeur en enregistrant son premier album TOUNGA (Kounta Kinté 2004), qu’il présentera sur scène au cours d’une tournée française en 2004 avec son groupe DIARRA KAN. Il appartient à la nouvelle vague de musiciens qui fait évoluer la tradition par la composition de nouveaux rythmes et de nouvelles mélodies. Le son qu’il produit avec la kora et la ngoni, instruments à cordes traditionnels, est totalement innovant 

Ibrahima dit Bourama Diabaté:
De l’ethnie Kassonké, cadet d’une famille de griots des plus anciennes et des plus réputées du Mali, Ibrahima Diabaté dit Bourama, apprend à jouer du tambour comme on apprend à parler. Il excelle très tôt et très naturellement dans la pratique du doundoun, instrument considéré comme l’essence des rythmes en pays mandingue.
En 1991, il intègre le Ballet National du Mali où il développe un style de jeu moderne et novateur. Apprécié par les cantatrices phares de la scène malienne telles, Kandia Kouyaté, Dédé Kouyaté, Tata Bambo, il devient leur accompagnateur privilégié. Ibrahima connaît alors une ascension fulgurante et devient la référence de la nouvelle génération qui s’inspire de son jeu et de ses « phrasés ».
Grâce à cette notoriété, il accueille des élèves de tous pays avec lesquels il affine sa pédagogie.
Attiré par de nouveaux horizons musicaux, ses huit années au ballet l’amènent à s’orienter vers l’Europe. Après s’être installé en Belgique où il dispense son enseignement, Ibrahima monte l’ensemble Les Tambours du Mali afin de promouvoir au-delà de ses frontières, les chaudes traditions festives de son pays.
Attiré par de nouveaux horizons musicaux, après huit années passées au ballet national, Ibrahima s’oriente vers l’Europe où il dispense son enseignement. Il monte le groupe Balima percussion avec Julien André afin de promouvoir au-delà de ses frontières les chaudes traditions festives de son pays.

Voilà pour les présentations…..
Vous l’aurez compris, c’est du lourd qui nous arrive ce we du 15/16 septembre :-)!!
 
Que dire de plus si ce n’est que leur  pédagogie est à la hauteur de leur talent….
un stage à ne louper sous aucun prétexte quoi !!!!